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En fin de cursus, 23,9 % des jeunes diplômés des grandes écoles trouvent leur premier poste grâce aux réseaux professionnels, constituant la deuxième source d’emploi la plus importante après le stage de fin d’études. Plus qu’une ressource ou un trait de personnalité, tirer parti du réseau est une compétence comportementale qui s’acquiert. Pourtant, la majorité des actions pédagogiques des écoles portent encore sur l’utilisation d’outils de candidature plutôt que sur ce savoir-être. Se former au networking est-il réellement à la portée de tout étudiant ou jeune diplômé ? Pourquoi investir dans une formation au réseautage est-il important pour une école de management ou d’ingénieur ? Comment la mettre en place ? Tour d’horizon de la situation.

Le réseautage, une carte à jouer pour les grandes écoles

Chaque début d’année calendaire, la concurrence entre grandes écoles fait son retour : il s’agit de promouvoir les formations et diplômes de son établissement auprès des futurs étudiants qui s’apprêtent à faire leur choix sur ParcourSup.

Parmi les atouts mis en avant pour garantir employabilité, professionnalisation et insertion professionnelle, le réseau figure en bonne place.

Le réseau, une importante voie d’accès à l’emploi

L’enquête de la Conférence des grandes écoles (CGE) sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de ses écoles membres en juin 2021 l’atteste :

  • 12,1 % des étudiants de grandes écoles accèdent à un emploi via les réseaux sociaux professionnels (ressource en augmentation) ;
  • 9 % grâce à leurs relations personnelles (familiales et professionnelles) ;
  • 2,8 % via le réseau alumni – regroupant les anciens élèves.

réseau et emploi

Résultats de l’étude 2021 sur l’insertion professionnelle des diplômés des Grandes Écoles. Source : Conférence des Grandes Écoles (CGE).

Un amalgame entre « utiliser le réseau » et « réseauter »

Une confusion subsiste cependant : derrière le terme « réseau », l’intention d’une école et la perception des étudiants ou jeunes diplômés ne se rejoignent pas nécessairement. Il existe là un véritable « vide pédagogique » !

marché cachéDans les faits, les apprenants se tournent essentiellement vers le réseau alumni ainsi que les relations entreprises de l’école, pour s’en servir comme carnets d’adresses : ils contactent des personnes pour leur demander un stage ou un emploi. Ce faisant, ils se comportent comme dans le marché ouvert de l’emploi, où l’on transmet une candidature spontanée et directe. Or, seulement 20 à 30 % des offres sont visibles sur ce marché !

En réalité, 70 à 80 % des offres se trouvent sur le marché caché : c’est colossal ! Tout se joue donc AVANT la parution d’une offre d’emploi ! Mais encore faut-il pouvoir accéder à ces opportunités de travail invisibles… Pour cela, une compétence fait toute la différence : le réseautage.

Une compétence à la portée de tous

« Réseauter, c’est l’art de construire des relations de confiance entre professionnels, en s’appuyant sur la personnalité propre de chacun (soft skills : BE), dans le but de partager et/ou collecter des informations clés. Puis, en cartographiant ces informations, chacun peut identifier ou même créer des opportunités visant à répondre à un besoin spécifique, grâce à des compétences appropriées (hard skills : HAVE), en temps opportun. »

Ce n’est donc pas seulement un état d’esprit ou une qualité pour certains, mais une véritable compétence comportementale. Bonne nouvelle : celle-ci n’est pas réservée à une élite, mais bien accessible à tous, y compris aux étudiants et jeunes diplômés !

Pourquoi une grande école doit faire évoluer ses initiatives autour des réseaux

Actuellement, la plupart des actions pédagogiques – et donc budgétaires – des écoles se concentrent encore sur le marché de l’emploi minoritaire, c’est-à-dire le marché ouvert. Mécaniquement, les étudiants, lorsqu’ils seront confrontés à une recherche de stage, d’alternance ou de premier emploi, risquent donc de consacrer leurs efforts et leurs stratégies sur ce même marché !

Les initiatives des écoles autour du networking sont en effet principalement évènementielles : forums, job dating, journées alumni, ateliers, conférences métiers… Celles-ci ne sont pas suffisantes pour développer chez l’étudiant « l’art de la rencontre » qui l’ouvrira au marché caché.

L’objectif est donc de les sensibiliser rapidement à cette réalité et maximiser leur employabilité en les formant au réseautage.

Un parcours de formation pour apprendre à réseauter

Pour permettre aux apprenants (étudiants, diplômés, mais aussi alumni et cadres) d’apprendre à réseauter et à explorer le marché caché de l’emploi, un nouveau parcours pédagogique et expérientiel est né : Before !

Ce dispositif s’inscrit dans la continuité de l’approche de BeHave, dont l’expérience en orientation professionnelle et gestion de carrière a pu être éprouvée auprès de centaines d’étudiants français et internationaux, au sein de l’ESSEC à Singapour et à Rennes School of Business notamment.

Il s’adresse principalement aux étudiants en fin de formation, préparant leur projet de fin d’études ou en passe de rechercher leur stage de fin d’études et leur premier emploi. Fruit d’un bon processus d’orientation déjà amorcé pendant les premières années d’études, leur projet professionnel est avancé. Ils vont donc être en mesure de perfectionner leur comportement dans ce second temps, afin de pouvoir le mobiliser lors de toute activité de réseautage, que celle-ci soit formelle ou informelle, prévue ou imprévue.

La réalité virtuelle au service de la pédagogie

Le programme fait appel à la réalité virtuelle, un format inédit dans l’apprentissage du réseautage : une manière ludique pour les étudiants de renouer avec l’assiduité ! Cette technologie va permettre à l’apprenant de se constituer sa propre « mémoire comportementale » dans un contexte émotionnel fort. En effet, la réalité virtuelle propose une expérience authentique qui suscite des émotions similaires à ce que l’on retrouve dans la vraie vie, tout en évoluant dans un environnement sécurisant.

Pendant une vingtaine de minutes, l’élève joue son propre rôle, immergé grâce à la captation vidéo à 360° dans un contexte typique de réseautage : un café partagé avec un professionnel en mode informel.

Il se retrouve par exemple dans l’ascenseur avec son interlocuteur. Une action lui est alors proposée : si l’apprenant souhaite engager la conversation, il est invité à sélectionner le micro et à parler de ce qu’il souhaite, en s’aidant de quelques mots-clés suggérés. Plus tard, devant la machine à café, il doit faire un choix ; proposer à son interlocuteur de lui offrir une boisson, attendre sa réaction, payer son propre café ou bien décliner : quelle option va-t-il retenir ?!

Entre interactions, adaptation du scénario en fonction du comportement et participation visuelle et vocale, l’expérience est captivante !

Un programme en plusieurs étapes

Le parcours se déroule en plusieurs temps, modulables selon le format retenu par l’école.

jalons pédagogiques

Il contient un module en e-learning introduisant au marché caché, ainsi que l’expérience immersive en réalité virtuelle. En option, deux ateliers en présentiel peuvent venir renforcer ce programme : l’un pour apprendre à pitcher, l’autre pour appréhender les enjeux et opportunités des réseaux.  Pour compléter l’approche pédagogique, un book de bonnes pratiques du réseautage est remis à l’étudiant.

Une formation au réseautage différenciante

L’individualisation au cœur de la pédagogie

Il n’a pas échappé aux grandes écoles d’ingénieurs, de commerce ou de management que les étudiants sont de plus en plus exigeants et manifestent des attentes élevées pour leur cursus. Le défi des formations diplômantes est donc d’arriver à rejoindre chacun, tout en s’adressant à un grand nombre d’élèves au travers des promotions.

Before a été conçu pour permettre cette individualisation : dans l’immersion en réalité virtuelle, l’élève joue son propre rôle, il vit une expérience authentique. Dans le même temps, le format « blended-learning » (c’est-à-dire composé d’outils en e-learning et d’autres en présentiel) permet de sensibiliser des volumes très importants d’apprenants en même temps.

Son déploiement est simple et facile ; l’apprenant bénéficie d’un accès à distance illimité pendant un an, levant dans le même temps une potentielle contrainte temporelle : en dehors des ateliers, nul besoin de trouver un créneau spécifique dans un emploi du temps scolaire chargé !

 Une maturité personnelle et professionnelle renforcée

À travers les mises en scène de la vie quotidienne, moments banals mais néanmoins déterminants, les étudiants sont renvoyés à leur propre personnalité. Ils sont amenés à chercher et identifier leurs propres ressources comportementales afin de les mobiliser lors des rencontres professionnelles qu’ils seront nécessairement amenés à vivre. En cela, Before constitue un « accélérateur ou un entraîneur de maturité ». L’outil va effectivement créer des automatismes et permettre d’incarner les codes socio-professionnels du réseautage, de manière de plus en plus spontanée et naturelle.

Par ricochet, une approche adaptée influencera positivement l’image de l’école auprès des professionnels. En effet, elle évitera des comportements inappropriés comme le fait de se comporter directement en candidat avec un CV, sans avoir la capacité de nourrir une discussion de travail informelle et transversale. D’autre part, elle permettra à l’interlocuteur d’associer le professionnalisme de l’étudiant à l’école qu’il représente.

Un outil vecteur de confiance

Le fait de capitaliser sur l’expérience vécue virtuellement va permettre de ne pas être pris au dépourvu lorsque ces moments informels se présenteront dans la vie réelle. Connaître ses propres réactions, savoir réagir et adapter sa posture à son environnement va augmenter l’assurance. Cette assise comportementale va ainsi permettre de créer à tout moment de la confiance, non seulement en soi, mais également avec son interlocuteur, quel qu’il soit !

Qu’en pensent les premiers concernés ? Voici leurs verbatim :

Déployer une formation au réseautage telle que Before revient donc à donner à ses étudiants les clés d’une gestion de carrière autonome et lucide. En capitalisant sur cette attitude comportementale, l’école va booster leur employabilité et leur insertion professionnelle et ainsi répondre au marché de l’emploi qui offre de plus en plus d’opportunités via les différents réseaux professionnels, de manière essentiellement invisible. Enfin, offrir une compétence clé pour la carrière de ses futurs diplômés signifie également augmenter la satisfaction durable du choix de leur école.

Ainsi donc, si vous aussi vous pensez que « tout se joue avant », n’hésitez pas à prendre les devants !

👉 Vous souhaitez en savoir plus sur Before ? Parlons-en ensemble !

Ci-dessous, l’interview par la chaîne BSmart du créateur du parcours Before, Jean Baptiste MORIN.

Jean Baptiste Morin

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