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Vous ne jurez que par l’Ikigai depuis que vous l’avez découvert? Enfin un concept clair et simple qui permet « simplement » à chacun de comprendre les enjeux d’une orientation réussie?

Vous êtes-vous seulement déjà posé la question de ce qui fait l’efficacité d’un concept d’orientation professionnelle comme celui-ci?

❝ L’Ikigai détrôné par BeHave?

Bon, j’imagine que vous avez ouvert cet article pour découvrir les différences fondamentales entre Ikigai et BeHave. Et non pas pour une longue introduction sur le « sens au travail », « la transition de carrière », « l’analyse sociétale de notre époque en manque de repères » etc…, analyse que vous connaissez sans doute par cœur si vous êtes dans les métiers qui gravitent autour de ces thématiques ou que vous portez un intérêt à l’actualité business et sociétale de notre époque (pré- et post-Covid).

Je décide donc de mettre la mise en contexte à la fin de l’article…pour en venir directement aux faits: l’analyse comparative de 2 concepts d’orientation professionnelle : BeHave et Ikigai.

De quoi parle-t-on?

BeHave est un concept d’orientation novateur qui vous amène à identifier le(s) contexte(s) professionnel(s) le(s) plus aligné(s) avec votre singularité profonde et vise ainsi à garantir 1/un épanouissement professionnel, 2/une fécondité et/ou productivité naturelle dans votre travail et 3/un sentiment de plénitude et de sens (re)trouvé à votre vie. BeHave crée également un impact social voire sociétal fort en ce sens que votre alignement, à l’issue du parcours BeHave, génère un rayonnement comportemental contagieux auprès de votre entourage direct ou des personnes/publics bénéficiaires de votre travail. De proche en proche, ce rayonnement pose les conditions d’un FOMO généralisé (Fear of Missing Out: inquiétude saine de passer à côté de quelque chose). Sur le long terme, on peut prévoir une génération entière d’individus ayant réussi à incarner dans leur vie l’approche BeHave, et ce de façon absolument singulière, donc sans risque de clones ou du syndrome de l’imposteur.

L’Ikigai (articles BBCLe Monde et Welcome to the Jungle) est un concept quasi philosophique originaire du Japon qui est proche, dans sa traduction, de « raison d’être » ou « joie de vivre ». Il est intéressant de noter qu’il est aujourd’hui exploité à des fins de développement personnel et professionnel par beaucoup de coachs et institutions de par le monde alors que ce n’est pas sa finalité première, selon les sources trouvées sur son origine. L’utilisation à des fins de développement personnel et professionnel est toutefois plutôt intéressante et l’explosion des méthodes de coaching et d’accompagnement qui s’en inspirent illustre sa pertinence.

Sa déclinaison visuelle est simple à comprendre, et par là-même, la mise en perspective avec BeHave est naturelle, comme nous pouvons le voir ci-dessous:

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Les 4 failles de l’Ikigai – Comment BeHave y remédie?

La large diffusion de l’Ikigai dans le monde peut s’expliquer par l’universalité anthropologique apparente de son modèle, bien résumée par sa représentation visuelle. C’est d’ailleurs ce qui fait une partie de son succès. « Mais si, tu sais, l’Ikigai c’est ce schéma avec les 4 cercles qui s’entrecoupent… ». Pour jauger l’efficacité de ce type de concept, attardez-vous sur ces 4 paramètres importants à considérer avant de vous approprier un concept ou un méthodologie d’orientation.

1. La simplicité conceptuelle: « Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? »

Les deux concepts fonctionnent par zones d’intersection à explorer individuellement. Ce qui frappe à première vue c’est la différence de complexité entre eux:

  • Ikigai: 4 zones de départ (les 4 cercles de couleur: passion, vocation, profession, mission) et 9 zones d’intersection à défricher et explorer, dont l’Ikigai lui-même au centre. La zone d’épanouissement complet (l’Ikigai) est l’intersection de 4 zones. Cela suppose un cheminement long et relativement complexe. Chacune de ces zones nécessite un travail personnel d’investigation indispensable à l’identification de l’Ikigai final. Soit 4 phases d’investigation! L’Ikigai a une faible simplicité conceptuelle.
  • BeHave: 2 zones de départ (le Be et le Have) et 1 zone d’intersection à défricher et explorer, appelée zone de responsabilité. La zone d’épanouissement complet (le BeHave, lieu de rencontre du Be et du Have) est l’intersection de seulement 2 zones. Cette intersection contient l’ensemble des contextes professionnels ou extra-professionnels nécessitant à la fois des qualités humaines propres (Be) et un savoir-faire, une expertise, des compétences spécifiques (Have) acquises ou cours d’acquisition. Soit une seule phase d’investigation! Le concept a une grande simplicité conceptuelle.

Les démarches d’introspection et d’exploration sont probablement aussi denses dans les deux approches. Mais la cartographie des informations issues de cette démarche est plus facile à réaliser avec BeHave et probablement moins décourageante. La simplicité n’étant pas une fin en soi, ce paramètre ne peut suffire à jauger l’efficacité du concept. Continuons.

Les leviers pour permettre à chacun d’identifier ces zones de départ et d’intersection sont différents pour les deux concepts. Cela nous amène au deuxième paramètre.

2. Le centre de gravité du concept: auto-centré ou individu-centré?

Le centre de gravité du concept traduit sa propension à influencer voire biaiser l’individu dans son discernement d’orientation professionnelle en fonction de sa granularité ou de la façon dont il est conçu.

Les leviers d’exploration sont probablement plus pointus pour l’Ikigai en ce sens que chaque zone est définie avec une granularité fine (ce pour quoi vous êtes payé, ce dont le monde a besoin, ce pour quoi vous êtes doué, ce que vous aimez). La granularité du Be et du Have est moins fine et avec des contours plus diffus (comment faire la différence entre ce qui fait ce que je suis vraiment (Be), les compétences que j’ai acquises (Have) et mes qualités/compétences innées (Be ou Have)) sachant qu’il peut y avoir une interconnexion entre les 2.

Pour autant, le BeHave laisse une marge de manœuvre plus grande que pour l’Ikigai. Celui-ci suppose une classification plus exhaustive et plus décourageante (« Ah, j’ai trouvé un contexte qui me plait vraiment, mais malheureusement le monde n’en a pas vraiment besoin, donc difficile d’en vivre…Caramba, encore raté« ). Le risque que je vois à cette granularité trop fine est de biaiser l’individu, lui donnant une grille de lecture trop poussée. Il laisse peu de place à l’interprétation voire à l’intuition personnelle, pourtant indispensables. L’Ikigai est, selon moi, trop précis, trop pointu pour les problématiques dont il est question ici (connaissance de soi, orientation,…). Son centre de gravité est trop auto-centré, pas assez individu-centré. Ne laissons pas un dispositif, aussi pertinent soit-il, décider pour nous. La quête doit rester charnelle, incarnée. Concevoir un dispositif trop pointu oriente le centre de gravité de la décision vers lui-même et non plus vers l’individu. Il le déresponsabilise en quelque sorte. Le centre de gravité de BeHave est raisonnablement individu-centré pour ne pas le noyer dans trop de paramètres d’analyse et raisonnablement auto-centré pour lui permettre de s’amarrer à un point de repère clair lors de son discernement. Sorte de station service pour faire le point. Il semble donc qu’il y ait un équilibre à trouver et qu’un concept d’orientation pas suffisamment auto-centré pourrait voir son efficacité altérée dans le processus d’orientation.

[A ce titre, l’analyse du MBTI est intéressante. Le MBTI n’est pas un concept d’orientation mais un questionnaire de connaissance de soi. Son centre de gravité me semble avantageusement tourné vers l’individu. Le résultat du MBTI lui donne une grille d’analyse et de compréhension. Il constitue un ensemble de paramètres que l’individu doit prendre en compte pour avancer dans sa quête de lui-même et éventuellement dans une perspective d’orientation. Ce questionnaire est un outil très puissant pour ce qu’il est, un révélateur. Il ne vient pas dicter ni même conseiller un chemin professionnel. Il n’est que le point de départ d’un chemin vers l’investigation. En cela, son centre de gravité (sa capacité d’influence sur l’orientation) est très peu auto-centré, ce qui est bien normal.]

Pour bien saisir les effets parasites d’un centre de gravité trop orienté vers le concept, la compréhension du paramètre suivant est clé.

❝L’emportabilité, un paramètre clé de la fécondité d’un concept de (ré-)orientation professionnelle❞

3. « L’emportabilité » du concept ou la « maturabilité en temps off ».

J’appelle « temps off » tous ces moments de notre quotidien pendant lesquels notre cerveau est disponible. Ces moments deviennent de l’or dans nos sociétés. C’est même le nerf de la guerre pour ceux qui cherchent à le conquérir (ce temps off). On appelle ce business « l’économie de l’attention ». Bref, ce sont des moments que nous pouvons/devons mettre à profit pour avancer sur des sujets de fonds de notre existence et notamment sur ceux qui nous préoccupent le plus, comme notre avenir ou le sens donné à notre vie, par exemple : sous la douche, en voiture, en faisant du sport, la vaisselle, en phase d’endormissement proche….

J’appelle « emportabilité mentale » d’un concept d’orientation, sa capacité à être exploité intellectuellement et mentalement en toute circonstance, sans forcément devoir recourir à des supports écrits ou visuels pour s’en souvenir ou le comprendre. Puis-je « l’emporter » dans mon cerveau, le mémoriser pour y réfléchir? Pour vous faire un avis sur l’emportabilité des concepts Ikigai et BeHave, posez-vous ces questions:

  • Emportabilité de l’Ikigai: Suis-je capable, SANS REVENIR AU VISUEL PLUS HAUT SUR CETTE PAGE, de nommer précisément les 8 zones d’exploration de l’Ikigai et les 4 qualificatifs des 4 intersections ?
  • Emportabilité de BeHave: Suis-je capable, SANS REVENIR AU VISUEL PLUS HAUT SUR CETTE PAGE, de nommer précisément les 2 zones d’exploration de BeHave et le qualificatif de l’intersection ?

Je pense que l’emportabilité du concept participe fortement à son efficacité et à sa fécondité à l’échelle individuelle et collective. Le sujet de l’orientation de vie implique d’importants discernements et décisions. Il me semble important que l’âme, l’intelligence, la conscience, l’inconscient et le cœur de chacun puissent « travailler » en autonomie, sur la durée et sans effort additionnel parasite.

L’emportabilité de BeHave (et donc sa simplicité) est telle qu’elle permet ce travail de fond et de veille du cerveau, en autonomie, favorisant ainsi le discernement en back-office. Le mot BeHave est constitué des 2 mots paramètres: Be et Have qui sont, au passage, les verbes parmi les plus élémentaires d’une langue. Le séquencement cérébral en « temps off » lorsque l’individu « pense » à son concept d’orientation nécessite une visualisation de la zone, une mémorisation des intitulés, une analyse… La forte emportabilité de BeHave facilite la visualisation mentale de la zone d’épanouissement maximal. Pour l’Ikigai dont l’ADN est bien plus complexe, la visualisation l’est toute autant. Essayez…En attendant, en voici une illustration à peine exagérée!

En quelques sortes, le concept d’orientation doit « s’effacer » devant l’individu, par sa puissante simplicité. Il n’est pas une fin en lui-même. En cela, le centre de gravité et l’emportabilité du concept sont de bons indicateurs de son individu-centrisme.

Cela nous amène au dernier paramètre de cette étude portant sur la mise en mouvement ou le rayonnement vers le monde extérieur.

❝BeHave contient une promesse de mise en mouvement rayonnante❞

4. La performativité du concept ou sa capacité à réaliser ce qu’il énonce

Wikipédia nous dit que « la performativité est le fait pour un signe linguistique (énoncé, phrase, verbe, etc.) d’être performatif, c’est-à-dire de réaliser lui-même ce qu’il énonce. Le fait d’utiliser un de ces signes fait alors advenir une réalité. »

J’appelle la performativité d’un concept d’orientation, sa capacité à apporter, en plus du résultat qu’il produit, un meta-résultat. La performativité d’un concept suggère un certain dynamisme, une mise en mouvement, qui apparait de surcroit à l’issue du processus d’introspection et d’exploration, en sus de la satisfaction du chemin parcouru et la découverte d’une nouvelle trajectoire professionnelle à conquérir ou infléchir. La cerise sur le gâteau, le deuxième effet Kiss Cool, le « waouh effect »!

Observons la performativité de l’Ikigai et de BeHave:

  • Performativité de l’Ikigai: Le résultat de la démarche de Ikigai réalisée dans une perspective philosophique et d’orientation de vie est…l’Ikigai. Nous sommes dès le départ confrontés à une certaine disparité dans 1/sa traduction littérale (« raison d’être » ou « joie de vivre » selon les traductions) et dans 2/son exploitation à des fins philosophiques ou beaucoup plus terre à terre en fonction des régions du Japon. Étudions sa performativité au regard des deux traductions seulement. La performativité de l’Ikigai « Raison d’être » me semble plutôt faible. La « raison d’être » revêt une connotation immuable, statique, presque figée. Aussi puissante et rassurante que puisse être la découverte de son Ikigai « Raison d’être » pour un individu, il reste à se retrousser les manches pour aller la conquérir pour, espérons-le, pouvoir en vivre à court ou moyen terme. La mise en mouvement ne me semble pas intrinsèque, c’est pourquoi j’estime que sa performativité est faible. La performativité de l’Ikigai « Joie de vivre » me semble plus élevée. La « joie de vivre » revêt une connotation enthousiasmante, dynamique, vibrante. Aussi puissante et rassurante que puisse être la découverte de son Ikigai « Joie de vivre » pour un individu, il expérimente dans son cœur, au moment où il le découvre, une joie de vivre profonde et qu’on imagine durable et perceptible de l’extérieur. « Tiens qu’est ce qu’il t’arrive? Tu prends du spécial K? – Non, j’ai trouvé mon Ikigai! Ça se voit tant que ça?!« . Cette traduction de l’Ikigai contient une mise en mouvement, une source d’énergie, de mise en action puissante voire contagieuse, qui peut être déterminante notamment lors d’un recrutement. La performativité intrinsèque est plutôt forte.
  • Performativité de BeHave: le résultat du parcours BeHave réalisé dans une perspective d’orientation de carrière est une zone de respons-abilité (capacité ou habileté d’une personne à apporter une ou des réponses au monde qui l’entoure, notamment par l’exercice d’une activité professionnelle). Cette zone contient toutes les activités humaines nécessitant simultanément du Be et du Have. Ce résultat est aussi…le BeHave, c’est à dire LE comportement aligné par excellence. C’est le surcroit, la cerise sur le gâteau. En cela, le concept BeHave est éminemment performatif car générant un comportement, une action à l’instant t (combinaison du verbal, du para-verbal et du non-verbal). Si le travail d’exploration est mené méthodiquement selon la pédagogie BeHave, l’individu identifiant les contextes professionnels inclus dans sa zone de responsabilité peut être assuré que son …comportement (to BeHave en anglais, se comporter) sera congruent, aligné. « Et ça se voit à l’extérieur », comme le dit le slogan d’une marque de Yaourt. L’atteinte de cette congruence doit parfois nécessiter un cycle d’accompagnement personnalisé ou collectif visant à permettre à l’individu d’identifier l’expression singulière de son comportement (sa voix, les mots à choisir, son intonation, rythme, aisance dans la vie quotidienne…). Ce cycle est particulièrement nécessaire pour des jeunes adultes ou étudiants. Nous verrons dans un prochain article que cet accompagnement personnalisé permet d’acquérir une compétence indispensable à la suite d’un bilan de compétences ou la définition d’un projet professionnel: l’intelligence du réseau.

[Autre exemple, la performativité du test MBTI est faible. Il délivre un quadrigramme dont chaque lettre permet à celui qui répond au questionnaire de découvrir/confirmer puis (mieux) comprendre son fonctionnement de pensée/de réaction face à différentes situations de la vie quotidienne. C’est un outil puissant pour mieux se connaitre et connaître/comprendre les autres. Mais, on pourrait dire qu’il n’est « que » descriptif. Il n’apporte rien de plus que le résultat, certes détaillé, de l’algorithme de traitement des réponses fournies au questionnaire lors de la passation. Il aboutit à un constat: les réponses au questionnaire et la relecture approfondie que j’en fais, m’amènent à valider que je suis Introverti, c’est à dire que je retrouve un état d’équilibre et de stabilité émotionnel ou affectif en moi-même plus facilement et spontanément quau contact d’autrui (dans ce que cas, c’est l’extraverti)C’est extrêmement puissant en soi. Une performativité faible ne signifie pas que le questionnaire est mauvais. Cela dépend de la finalité. Ici, la finalité est de se connaitre, pas d’identifier un chemin d’orientation. C’est d’ailleurs grâce à cela que vous comprenez désormais que le MBTI n’est pas un concept d’orientation. Juste un outil.]

Voici un diagramme qui présente visuellement les 4 indicateurs ci-dessus.

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L’atout majeur, me semble-t-il, de BeHave est sa performativité.

BeHave contient une promesse. Celle de l’authenticité et de la congruence individuelle et naturelle (moyennant un peu de formation pour apprendre à accepter, comprendre et exploiter son BeHave et sa déclinaison comportementale). C’est la clé du concept. Cette authenticité observable sera l’élément déclencheur d’un processus de crédibilité et de confiance lors de toute rencontre professionnelle, non-professionnelle, formelle ou informelle. Confiance indispensable notamment dans un contexte de recrutement.

BeHave n’est pas un concept abstrait ou un simple outil de connaissance de soi statique. Il est une révélation dynamique pour vous, qui se traduit de façon très concrète et immédiatement observable par une tiers personne (entourage, recruteur, clients, amis, famille….). Il aboutit à une réalité comportementale contagieuse, attractive. Vous réalisez et prenez pleinement conscience de cet alignement Be+Have et l’incarnez aisément, naturellement, sans effort, sans faux-semblant. Vous êtes vous-même. Point.

Si vous souhaitez passer de la théorie de BeHave à la pratique, contactez-moi!

Mise en contexte de cette analyse.

Plus que jamais d’actualité, la question du sens au travail est omniprésente.

La crise sanitaire que nous traversons ne fait qu’accentuer ces questions: quel est le sens de ma vie? Quel est le sens de mon travail? Quelle est ma place dans ce monde? Qu’est-ce que je veux laisser aux générations futures? On ne compte plus les articles et discussions à ce sujet et les études et statistiques foisonnent.

La question du sens de notre vie est devenue, en quelques années, le sujet qui affole nos sociétés occidentales et même plus largement le monde en perte de repères. La crise Covid a, peut-être, encore accentué cette tendance (article Les Echos, en sortie de confinement). Ceci dit, peut-être n’est-ce pas si récent que cela, mais internet et réseaux sociaux obligent, le sujet est ultra-prépondérant en macro (média, politique, éducation, orientation, entreprises, RSE…) comme en micro (vie de tous les jours, épanouissement personnel, QVT…).

Les études, articles ou statistiques nationaux ou internationaux ne manquent pas pour illustrer ces tendances et leurs conséquences dans nos économies et nos sociétés.

Dès lors, les technologies, les avancées en sciences cognitives, les changements de paradigmes sociétaux et économiques et l’esprit entrepreneurial de l’homme ont fait exploser ces dernières années les solutions visant à aider les individus à trouver leur voie professionnelle pour combiner épanouissement personnel, utilité sociale ou sociétale, productivité tout en augmentant l’engagement de chacun dans son travail.

Il faut bien le reconnaitre, nombre de ces acteurs utilisent une forte communication et affirment avec beaucoup de superlatifs en affirmant que leur solution résout tous les problèmes et que bien sûr « ta raison d’être est à portée de main » ou de clics, le plus souvent, et bien sûr sans effort. C’est tentant de le croire. Ce serait tellement bien. Fort heureusement, ce n’est pas le cas. Il y a un paramètre incompressible que nous avons tendance à oublier dans ces équations: le temps. Le temps qui passe est le paramètre salutaire (ou contraignant selon les points de vue) qui empêche nombre de solutions existantes d’être magiques et de résoudre les problèmes d’orientation de nos chères têtes blondes, de leurs parents et de tout individu qui cherche la plénitude dans sa vie, notamment professionnelle. Il me semble urgent de laisser le long terme reprendre possession de nos vies, indispensable à tout discernement éclairé en vue d’une décision d’orientation ou de carrière.

Choisir ou identifier son orientation de façon libre et éclairée, puis l’assumer, c’est faire preuve d’une maturité qui ne s’acquiert que par le temps qui passe et qui permet à nos expériences de vie de former peu à peu le terreau voire le compost sur lequel va pouvoir germer une trajectoire féconde pour soi et pour le monde.

Pour autant, les cycles de vie nous amènent à devoir faire des choix et paradoxalement de plus en plus tôt, de plus en plus jeune. Comment faire? L’angoisse. Pour l’individu qu’on exhorte à être mature plus vite qu’il ne le peut. Ou pour ses parents qui ne savent ni comment aider au discernement, ni comment se repérer dans le foisonnement de parcours de formation, surtout dans une époque où la volatilité des compétences explose. Car, vous comprenez, « la moitié des métiers de 2030 n’existe pas encore, comment voulez-vous que je m’y retrouve? »

Fort heureusement, parmi les solutions visant à adresser ces enjeux, certaines sont des outils, moyens, concepts, méthodes ou approches puissants pour aider l’individu à savoir qui il est, qui il n’est pas et petit à petit cartographier les contextes professionnels qui lui conviendront le mieux à court, moyen ou long terme. Tests ou questionnaires de personnalité, parcours d’orientation digitalisés ou non, bilans de compétences, outils de relecture, etc… Nombreux sont ceux qui offrent des éclairages très puissants s’ils sont bien expliqués et exploités par des tiers professionnels (coach, experts de l’orientation,…). Leur objectif est bien souvent de contribuer à catalyser le processus de maturité individuelle en vue d’un choix le plus paisible possible.

Vous avez désormais en tête des indicateurs pour vous faire votre propre opinion sur l’efficacité de ces concepts, méthodes ou approches.

Si vous souhaitez passer de la théorie de BeHave à la pratique, contactez-moi!

Jean Baptiste Morin

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